Comment avancer malgré la peur d’échouer ?
[Solutions non conventionnelles]
Bienvenue sur ce nouvel épisode du podcast de la puissance mentale dans lequel nous allons voir ensemble comment faire pour avancer malgré la peur de l'échec.
A cause de cette peur, beaucoup de personnes s’empêchent d'avancer et d’aller en direction d'une vie à laquelle elles ont envie. Mais, la peur d'échouer est plus forte qu’eux et finalement, cette peur les paralyse et les empêches d'avancer. Donc aujourd'hui, on va voir ensemble d’abord, ce qui se cache réellement derrière cette peur et ensuite aussi, on va voir des moyens concrets pour vous permettre d'avancer.
Avant toute chose, permettez-moi de vous dire que, quand je me lance dans des projets, j'ai toujours peur notamment d’échouer. Même si je suis coach en préparateur mental et que j’ai plein d'outils à ma disposition, elle est belle et bien présente et surtout ce qu'il y a intéressant, c'est que je ne veux pas que cette peur s’efface complètement. Parce que cette peur me donne un point de vigilance, elle me donne aussi une lucidité, elle me donne une capacité de discernement qui pour moi est fondamentale et en plus utile. Je n’aime pas vivre dans un monde où on peut avoir parfois le sentiment que tout est beau et que tout va bien. Oui évidemment, il y a des choses qui sont jolies, qui sont chouettes, qui sont très belles et qui sont merveilleuses, mais il y a aussi l'envers du décor où il y a de l'échec, il y a des problèmes, il y a des galères, il y a des moments où il faut surmonter tout ça. Donc, ce que j'aime c'est d’avoir cette capacité à avancer tout en ayant ce discernement et ce discernement est toujours présent notamment parce que j'ai ce point de vigilance qui me dit « attention, il est toujours possible à n'importe quel moment sur ton parcours, que tu échoue ». Et encore une fois, je vais vous montrer quel état d'esprit il faut avoir par rapport à cette peur d'échouer, parce que pour moi elle est plutôt salvatrice qu'autre chose.
Quelques points fondamentaux qui se cachent derrière la peur d'échouer
● Une des principales, c’est le jugement des autres. On se dit que, si on se voir, que vont dire les autres ? Que vont penser les autres ? Que vont émettre comme critique les gens qui ont vu cet échec ? Et donc, c’est notre égo qui nous dit attention, parce que tu ne vas pas avoir la validation des autres. Et pourquoi on fonctionne comme ça ? Tout simplement, parce que depuis qu'on est né, on avance avec le besoin de la validation des autres, ce qui est bien, ce qui n’est pas bien, ce qui est bon, ce qui est mal. On a construit notre esprit, nos expériences grâce à la validation des autres. Au départ, ça a commencé avec la validation de Papa et Maman, après ça a continué avec la validation des professeurs et au fur et à mesure du temps, on a toujours eu besoin d'une façon quelconque, d'avoir cette validation consciente ou inconsciente des personnes qui nous entourent. Quand vous avez un projet en tête, posez-vous cette question, est-ce que ce jugement des autres, c'est quelque chose qui peut vous freiner ou pas ? Ou de cette échelle de 0 à 10, à combien est cette peur d'échouer en raison de ce que peuvent penser, dire ou même faire les autres. Le jugement des autres, c'est quand même quelque chose qui revient très fréquemment.
● La peur de ne pas réussir.Avant même d’entreprendre un projet, certains se disent qu’ils ne vont pas réussir, ils doutent de leur compétence et de leur capacité. J’ai déjà vu des personnes que j’accompagne et que j'ai formées qui ont été sollicités pour des accompagnements assez prestigieux et assez ambitieux, et ils ne sont pas allés de peur de ne pas réussir cet accompagnement. Donc, derrière cette réussite, il y a aussi la vision de vous, il y a tout l'estime de vous-même et il y a toute la confiance ensoi. Derrière cette peur d'échouer, il y a la peur de ne pas réussir et derrière cette peur de réussir, y a d'autres peurs qui peuvent en découler comme des peurs racine. Et ça, c’est vraiment intéressant quand on accompagne des personnes, d'aller identifier ce qui se passe derrière parce que très souvent, quand il y a un problème d'estime, de confiance de vision de soi, il y a quelque chose qui s’est tramé, qui a eu lieu et qui a pris sa source dans l'enfance, dans l'adolescence et c'est intéressant d'aller voir tout ça.
Je me souviens d’un compétiteur qui avait peur d'échouer tout simplement parce que dans son passé, son père lui avait donné une petite suggestion, mais ce n’était pas méchant parce qu’à ce moment-là, la personne était stressée, la personne était certainement fatiguée aussi, donc il y avait tous ses chagrins qui était ouvert et tout son champ était hyper perméable à toutes les critiques ou les remarques qu’on pouvait lui faire. Et son père lui avait tout simplement dit, « ne t'inquiète pas, si tu échoues ce n’est pas grave ». Vous allez peut-être me dire que cette phrase est plutôt valorisante, sauf que dans « ne t'inquiète pas », il y a le mot « s’inquiéter », « échec » et le mot « grave » et le cerveau a fait un amalgame en disant, « si tu échoue, ça va être grave, donc il faut que tu sois inquiet par rapport à ça ». Le cerveau lui, dans un état particulier, transforme les idées, il transforme la façon de ce que peut dire l'entourage. Donc, c’était intéressant d’avoir pu creuser avec cette personne, parce qu’en réalité son père, il lui disait ça non pas pour lui faire pour lui mettre la pression, mais en réalité quelque chose qui était valorisant, qui était bienveillant avec beaucoup d'amour.
● La peur de quitter un confort. C’est plus souvent en rapport avec des personnes qui sont en reconversion. Ils se disent « Et si je change de job et que je n’y arrive pas, qu'est-ce qui va se passer ? Parce qu'aujourd'hui, peut-être que mon job ne me plaît pas énormément, mais en tout cas il me nourrit, il y a pire ailleurs et puis tout ce que j'ai mis en place jusqu'à maintenant, j'ai peur de le perdre ». Derrière toutes ses peurs là, il y a des peurs qui sont racine, ce sont des peurs que j'ai déjà pu identifier chez des personnes qui s'en empêcher d'avancer et d'aller vers une version d’eux-mêmes qui était vraiment plus épanouissantes, parce que la peur d'échouer est derrière la peur de quitter un confort qu'ils avaient actuellement. Notons une fois encore que ce n’est pas parce que c'est confortable que c'est bon pour vous. En effet, on confond parfois le confort et la qualité de vie.
Le confort va être par exemple, le fait de bien gagner sa vie, d'avoir des bonnes conditions de travail comme d’avoir des jours de congés, d'avoir le travail dans des bureaux chauffés, sauf que la qualité, c'est ce que l'on va vivre intérieurement. On peut être dans les plus beaux lieux et qu'on a des avantages incroyables, intérieurement, ce n’est pas pour autant qu'on a une vie qui soit hyper épanouissante. Donc, il est important de bien différencier la différence entre le confort et la qualité de vie, parce que ça fait une vraie différence. Je me souviens être allé à un moment donné au Mexique avec des gens qui était incroyables, des entrepreneurs de dingue, mais je vais être honnête avec vous, ce qui me manquais à un moment donné, c'était ma femme et mes enfants.
Donc, même si j'avais un confort qui était incroyable, ma qualité de vie intérieure avait besoin de revoir mes enfants. T’as peur d'échouer ? Qu'est-ce qui se trame derrière, « finalement j'ai peur de quitter un confort qui, aujourd'hui me semble confortable ». Derrière ce confort qui te semble évidemment confortable, est-ce que tu as une réelle qualité de vie ? Est-ce que pour toi, ta vie est qualitative ? Est-ce que tu te lèves tous les matins en ayant envie de croquer la vie à pleines dents ? Ce sont les vraies questions à se poser.
● La peur de devoir fournir trop d'efforts et de ne pas aussi avoir assez le temps. Ce n’est pas un problème d’avoir peur, mais plutôt d'être en mesure de fournir des efforts qui soient peut-être important notamment au début et que la personne ce sens complètement incapable. Quel état d'esprit il faut avoir par rapport à ça ? Parce que je vois beaucoup de personnes qui se lancent des objectifs et qui ont peur de dire, « Ah ça va demander beaucoup d'efforts et puis, est-ce que je suis prêt à ça… » et puis c'est aussi lié au fait de « je vais perdre mon petit confort ».
Donc, derrière ça, c'est aussi important d'avoir un état d'esprit de gagner, où on devient inarrêtable en direction des projets qu'on se fixe, parce qu’à un moment donné, c'est bien beau de se raconter des histoires et de se donner des excuses, mais à un moment donné, vous allez être confronté à votre propre réalité, à votre propre qualité de vie et là, vous aurez beau dire « si j'avais su » parce que là, en ce moment ça sera trop tard en fait. Et le temps, on ne l'a jamais, on en fait ce qu'on en veut, mais plus vous allez l'optimiser, plus vous allez l'utiliser à bon escient pour vous, et la vie que vous avez envie d'avoir et plus à la fin de votre vie, vous serez justement fier d'avoir mis tout ça en place.

Quoi faire quand on est confronté à ses peurs d'échouer, qui parfois, nous bloque réellement ?
La première chose c’est de ne pas se culpabiliser du fait d'avoir peur d'échouer. Je vois trop de gens se dire, « oui, mais si j’échoue », déjà tu pars très mal, parce que si ton projet est important pour toi, si ton projet est ambitieux, dis-toi une chose, tu vas échouer, c’est sûr.
A un moment donné sur ton chemin, tu vas connaître des échecs, tu vas connaître des insatisfactions, il y a des choses que tu vas faire qui ne vont pas réussir, il y aura des moments, tu vas obtenir des échecs parce que les autres ne vont pas valider ton choix, tu vas le rencontrer et si tu ne le rencontre pas, ce n’est pas normal, parce que tes ambitions, tes projets, ne sont pas à la hauteur de ton potentiel. Donc, dis-toi une chose, plutôt que de partir avec ton état d'esprit en disant ‘Oui, mais si j'échoue’, non dis-toi une chose, tu vas échouer, mais la vraie question, c’est lorsque tu seras face à un échec, comment tu vas réagir ?
Comment tu vas affronter ça ? Comment tu vas continuer à aller de l'avant même quand tu auras un genou à terre ? parce que c'est ça la vraie question et c'est ça aujourd'hui qu'il faut te mettre dans la tête.
Plutôt que de se dire ‘oui, mais’ en faisant le petit chaton, non, agit comme un lion, agit comme une lionne, avance, ce n’est pas avancer tête baissée comme un débile, c'est juste qu’à un moment donné, on avance parfois on se pose, on arrête, on observe, on regarde ce qui se passe, on prend la bonne décision avec du discernement et une fois qu'on a ciblé son objectif, on continue à avancer. Mais, je t’invite à changer ton état d'esprit si aujourd'hui tu te dis ‘oui, mais si j’échoue ?’ Non, tu vas échouer, ça c'est une certitude, car je ne connais pas une seule personne qui a atteint des objectifs ambitieux et qui n'a pas connu au moins une fois sur son chemin, un échec, c'est une évidence et la vraie question, c’est qu'est-ce qu'on en fait.
Si :
⮚ Vous n'avez pas peur de l'échec
⮚ Et si vous ne rencontrez jamais d'échecs quand vous avancez, il y a des questions à se poser par rapport à ça.
Les 4 moyens pour aller de l'avant.
Le premier moyen, c'est de se fixer des objectifs et des sous-objectifs qui soient à votre hauteur.
Quand je dis à votre hauteur, ça ne veut pas dire des objectifs qui soient sous-estimer et ça ne veut non plus dire des objectifs qui soient des trucs de dingue comme de se dire ‘être champion du monde en 15 jours’. Quand je dis des objectifs qui soient réalisables par rapport à votre potentiel, c’est que cet objectif est à la fois excitant, vous avez envie d'y aller, mais à la fois il vous fait un petit peu peur. Donc quand on est dans cette demi-mesure, c’est qu'on touche la bonne chose. C’est intéressant d'observer votre ressenti lorsque vous vous fixez votre objectif et ce qui va être important par rapport à ses objectifs, c’est de se fixer des sous-objectifs, des paliers intermédiaires afin qu’à chaque palier, vous aurez le sentiment d'avoir gravi une marche et puis une autre et ça va vous donner des échéances et à chaque échéance, ce qui va être fondamentale aussi, c’est de vous féliciter et de célébrer.
Ensuite, c’est de vous concentrer sur le processus plutôt que la finalité.
D'ailleurs, quand je fixe un objectif avec une personne, je fixe toujours une direction et rarement une destination, parce que la destination est un point, elle est complètement indépendante très souvent de nous et parfois, elle peut être anxiogène, parce qu’on se met de la pression et on oublie le chemin et donc on dit, ok, on va dans cette direction-là, mais ce qui va être important, c’est de le fixer des steppes. Et encore une fois, quand je dis de vous concentrer sur le processus plutôt que de la finalité, détachez-vous de l’objectif, focalisez-vous sur le moment présent pour aller en avant vers le premier palier, parce que vous aurez le sentiment que ce gros objectif que vous avez se décompose en plein de petites parties qui sont finalement bout à bout plus réalisable que ce gros objectif qui parfois, peut vous challenger.
Le troisième moyen, c’est d'apprendre de chaque erreur et de le célébrer.
Quand je vous disais tout à l'heure d’avoir cet esprit non pas de dire « mais si j'échoue », mais en disant, si j’échoue comment je vais réagir. Lorsque, avant même l'action ou que vous ayez subi « un échec », demandez-vous comment vous pouvez en tirer une leçon. Et ça, c’est très intéressant, parce que finalement, on minimise « l’échec » et du coup, la personne ne peut plus se focaliser sur son objectif que sur le fait qu'elle puisse éventuellement échouer.
Le dernier moyen, c’est qu’il est important de demander de l'aide.
L’aide peut être directe ou indirecte. Demandez-vous, aujourd'hui dans vos projets, dans ce que vous fixez, comment vous pourriez demander de l'aide, parce qu’il y a des personnes qui ont déjà vécu des situations que vous allez rencontrer. Ils en ont tiré des leçons, ils en ont tiré des apprentissages et donc, ça va être intéressant d'aller les voir pour qu’ils vous donnent un petit peu des astuces, des points à éviter, peut-être des points de passage sur lesquels il faut être vigilant. Après qu’ils vous donnent tout ça, c’est à vous de faire votre propre analyse pour toujours mettre en place ce qui est bon uniquement pour vous.
Demander de l'aide, autorisez-vous à demander de l'aide à des personnes qui ont déjà vécu ça ou même des personnes qui peut-être n'ont pas vécu ça, mais qui selon leur vie, leur expérience, leur expertise, pourraient aussi vous aider.
Je vous invite aussi à vous inspirer aussi de ce que vivent les autres et sans forcément leur demander directement. Des fois, on peut aussi lire des biographies, on peut voir des parcours de vie, qui nous donnent des leçons et ça nous permet de mettre ça en œuvre plutôt qu'une autre chose et vous donne aussi une capacité d'adaptation qui sera vraiment intéressante si jamais vous êtes confronté à un échec ou à d'autres problématiques que vous pouvez rencontrer sur votre chemin.
En résumé…
Derrière la peur d'échouer, il peut se cacher la peur du jugement des autres, la peur de ne pas réussir, la peur aussi de quitter un confort qui parfois, n'est pas du tout confortable, mais on croit qu'il est confortable parce que surtout on le connaît. La peur aussi de devoir y passer beaucoup de temps, la peur de fournir beaucoup d'efforts.
Et puis les différents moyens qu'on a vu pour justement aller à l'encontre de tout ça : se fixer des objectifs qui sont à la fois ambitieuse et avec des étapes intermédiaires ; se concentrer sur le processus en lâchant évidemment l'objectif de vue et en se concentrant sur le chemin plutôt que sur la finalité et d’anticiper ensuite en troisième point, les différentes choses qu’on pourrait apprendre si justement un échec se présentait et aussi se demander s’il se présente, comment je pourrais agir et réagir et enfin s'autoriser aussi à demander de l'aide et à s'inspirer des gens qui peut-être on de par leur expérience, on déjà avancer le chemin et ont certainement beaucoup de vécu à vous partager par rapport à leur façon de faire.
N'oubliez pas que la peur, c’est une prédiction qui est juste fantasmer, d’un monde inexistant, qui est fondé sur des données qui sont juste dans votre tête. Donc en gros, stop le fantasme, on prend du recul, on remet de la conscience de savoir un peu comment ça se trame et on passe un pas à la fois, et vous allez voir que vous allez aller en direction d'une vie qui vous inspire réellement et aussi vous allez être en mesure d'atteindre des objectifs.



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